Expositions
Jusqu’au 15 décembre 2023 à la Chambre d’embarquement (27 rue véron)
Tadeusz Kantor / entre l’éternité et la poubelle / papiers
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À venir :
Robert Filliou & Laurent Derobert.
Otto Wols / oeuvres sur papier.
Denise Esteban / oeuvres sur papier.
Archives
Tadeusz Kantor / entre l’éternité et la poubelle / papiers

À venir :
Robert Filliou & Laurent Derobert.
Otto Wols / oeuvres sur papier.
Denise Esteban / oeuvres sur papier.
Archives
à partir du 1er novembre 2023
François Tanguy / traits
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Il fut question de montrer des dessins de François Tanguy à plusieurs reprises ces dernières années mais il n’y aura pas eu d’exposition de son vivant. Sa disparition au mois de décembre dernier est arrivée avant que lui-même puisse avoir vue sur leur réunion. La plupart ayant été donnés à des proches à mesure qu’il les faisait, François Tanguy n’aura pas vu quelle constellation ils dessinent ensemble. La publication par les éditions Actes Sud d’un livre réunissant soixante dessins de l’artiste et l’exposition à la galerie Hus du 1er novembre au 31 décembre 2023 ouvrent pour la première fois ce volet de son œuvre. À cette occasion, on lira aussi le très beau portrait écrit par Marie-José Mondzain.
L’exposition présente trente-cinq dessins, portraits, visions de plateaux, diurnes ou nocturnes, souvent initiés en même temps qu’il parlait et repris plus tard dans des découpages et montages retrouvant ou préparant des mouvements de scène ou d'autre chose.
Parfois François disait : « le TRAIT de Wols » — insistant et criant presque le mot ; Otto Wols dont Henri-Pierre Roché écrivait : « Il se laisse descendre en lui-même comme un plongeur et sa main grafigne ce qu’il aperçoit. Je lui sais gré de plonger ainsi et de nous montrer sa pêche. »
Et ce trait d’où vient-il, où va-t-il ? Il remonte les limbes, reste un moment dans l’air où il expire des mots, des gestes, se retient dans les lignes, fait espace de quelques côtés, replonge. Vient le mot sourdre. Incessant battement entre veille et sommeil, nourri de l’épuisement insomniaque, traînant dans les lissantes, enchâssant les plans, accrochant au passage décors et pantins en lumières transverses.
François Tanguy / traits

Il fut question de montrer des dessins de François Tanguy à plusieurs reprises ces dernières années mais il n’y aura pas eu d’exposition de son vivant. Sa disparition au mois de décembre dernier est arrivée avant que lui-même puisse avoir vue sur leur réunion. La plupart ayant été donnés à des proches à mesure qu’il les faisait, François Tanguy n’aura pas vu quelle constellation ils dessinent ensemble. La publication par les éditions Actes Sud d’un livre réunissant soixante dessins de l’artiste et l’exposition à la galerie Hus du 1er novembre au 31 décembre 2023 ouvrent pour la première fois ce volet de son œuvre. À cette occasion, on lira aussi le très beau portrait écrit par Marie-José Mondzain.
L’exposition présente trente-cinq dessins, portraits, visions de plateaux, diurnes ou nocturnes, souvent initiés en même temps qu’il parlait et repris plus tard dans des découpages et montages retrouvant ou préparant des mouvements de scène ou d'autre chose.
Parfois François disait : « le TRAIT de Wols » — insistant et criant presque le mot ; Otto Wols dont Henri-Pierre Roché écrivait : « Il se laisse descendre en lui-même comme un plongeur et sa main grafigne ce qu’il aperçoit. Je lui sais gré de plonger ainsi et de nous montrer sa pêche. »
Et ce trait d’où vient-il, où va-t-il ? Il remonte les limbes, reste un moment dans l’air où il expire des mots, des gestes, se retient dans les lignes, fait espace de quelques côtés, replonge. Vient le mot sourdre. Incessant battement entre veille et sommeil, nourri de l’épuisement insomniaque, traînant dans les lissantes, enchâssant les plans, accrochant au passage décors et pantins en lumières transverses.
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